En parallèle, nous poursuivons la programmation des mois de mai et juin 2020.
Après la beauté, le militantisme et la luxure, place aux charmes des vapeurs d’opium ! Nous vous proposons de rééditer, au choix :
THEOPHILE GAUTIER, Le club des hachichins
Rentré d’un voyage en Orient en 1840, le médecin aliéniste Moreau de Tours réunit à l’hôtel Pimodan, sur l’île Saint-Louis à Paris, un groupe d’artistes, d’écrivains et d’esprits curieux pour faire l’expérience de la drogue, qui ne se fume pas mais se mange alors sous forme de confiture verte. Tentés par la folie temporaire que procure le hachich, intrigués par le déchaînement de l’imagination dans l’hallucination, Daumier, Dumas, Nerval, Balzac, Baudelaire et Théophile Gautier participent à de nombreuses séances. En 1846, Gautier met en scène dans Le Club des Hachichins ses visions grotesques, paradisiaques ou effrayantes, auxquelles il ajoute une forte dose de jeu littéraire et d’ironie.
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CHARLES BAUDELAIRE, Du vin et du haschich
Du vin et du haschich comparés comme moyens de multiplication de l’individualité : « Le vin exalte la volonté, le haschisch l’annihile […]. Le vin rend bon et sociable ; le haschisch est isolant… Enfin, le vin est pour le peuple qui travaille et qui mérite d’en boire. Le haschisch appartient à la classe des joies solitaires ; il est fait pour les misérables oisifs. »
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