Mille et une nuits

29 novembre 2019

Vapeurs

Chers libraires,

Merci ! Grâce à vous, qui êtes presque une centaine à participer aux choix éditoriaux de la collection, notre programme de mars avril s’est dessiné et commence sérieusement à prendre forme. Nous lui trouvons déjà fière allure !

Voici donc le fruit de notre travail collectif :

Parution le 11 mars 2020

Parution le 8 avril 2020

Vos représentants vous en diront plus dès le début du mois de janvier. Nous avons hâte de les voir exister sur vos tables !

En parallèle, nous poursuivons la programmation des mois de mai et juin 2020.

Après la beauté, le militantisme et la luxure, place aux charmes des vapeurs d’opium ! Nous vous proposons de rééditer, au choix :

THEOPHILE GAUTIER, Le club des hachichins
Rentré d’un voyage en Orient en 1840, le médecin aliéniste Moreau de Tours réunit à l’hôtel Pimodan, sur l’île Saint-Louis à Paris, un groupe d’artistes, d’écrivains et d’esprits curieux pour faire l’expérience de la drogue, qui ne se fume pas mais se mange alors sous forme de confiture verte. Tentés par la folie temporaire que procure le hachich, intrigués par le déchaînement de l’imagination dans l’hallucination, Daumier, Dumas, Nerval, Balzac, Baudelaire et Théophile Gautier participent à de nombreuses séances. En 1846, Gautier met en scène dans Le Club des Hachichins ses visions grotesques, paradisiaques ou effrayantes, auxquelles il ajoute une forte dose de jeu littéraire et d’ironie.
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ou

CHARLES BAUDELAIRE, Du vin et du haschich
Du vin et du haschich comparés comme moyens de multiplication de l’individualité : « Le vin exalte la volonté, le haschisch l’annihile […]. Le vin rend bon et sociable ; le haschisch est isolant… Enfin, le vin est pour le peuple qui travaille et qui mérite d’en boire. Le haschisch appartient à la classe des joies solitaires ; il est fait pour les misérables oisifs. »
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Puis nous rééditerons les Pensées végétariennes de Voltaire, avec l’une des deux couvertures ci-dessous, laquelle préférez-vous ?

Voltaire, premier défenseur du végétarisme ! Nul n’aurait soupçonné le philosophe de se faire le défenseur de la cause animale. Et pourtant, selon Voltaire, le problème de la responsabilité des hommes dans la souffrance des bêtes rejoint des préoccupations philosophiques plus larges et plus anciennes, à commencer par le problème du mal.

En attendant de nos nouvelles en début d’année 2020, n’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions à cette adresse : milleetunenuits@editions-fayard.fr

Nous pensons bien à vous et vous souhaitons courage, succès et saine fatigue pour le mois de décembre !

Votre dévouée équipe éditoriale des 1001 Nuits